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SUR LES PAS DES MONTALBANAISES D’EXCEPTION

À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme le 8 mars, le Grand Montauban célèbre ses femmes d’exception qui, à travers les siècles, ont façonné l’identité de notre cité. De l’art à l’entrepreneuriat, en passant par la culture et le commerce, partez à la découverte de ces personnalités féminines qui font rayonner notre territoire.

Publication du : 25 février 2025

NOS ILLUSTRES MONTALBANAISES

OLYMPE DE GOUGES

Au cœur de notre histoire se dresse la figure emblématique d’Olympe de Gouges, née Marie Gouze. Cette pionnière du féminisme, auteure de la « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » en 1791, incarne l’esprit d’avant-garde et le courage qui caractérisent les Montalbanaises.

Olympe de Gouges, née Marie Gouze à Montauban (rue Fraîche 8), le 7 mai 1748, est l’une des figures les plus emblématiques de notre cité. Fille de Pierre Gouze, boucher, et d’Anne-Olympe Mouisset, elle grandit dans une maison de la rue du Greffe (aujourd’hui rue Armand Cambon), au cœur du Montauban historique.

En 1765, elle quitte sa ville natale pour Toulouse puis Paris, où elle se fait connaître sous le nom d’Olympe de Gouges et devient une femme de lettres et une femme politique engagée. C’est à Paris qu’elle rédige en 1791 sa célèbre « Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne », texte fondateur du féminisme français.

Bien que sa vie parisienne l’ait éloignée de Montauban, elle n’a jamais oublié ses racines occitanes et sa ville natale, qu’elle évoque dans plusieurs de ses écrits. La ville lui rend aujourd’hui hommage à travers plusieurs lieux emblématiques : un établissement scolaire, le théâtre, qui porte son nom des œuvres de street artiste à son effigie.

Cette militante des droits des femmes et de l’abolition de l’esclavage fut guillotinée à Paris le 3 novembre 1793 pour ses prises de position politiques, laissant un héritage intellectuel qui résonne encore aujourd’hui dans les rues de Montauban.

MARIE ROSE GINESTE

Marie-Rose Gineste, née le 28 février 1911 à Montauban, incarne le courage et la résistance montalbanaise pendant la Seconde Guerre mondiale. Cette humble secrétaire du 64 Faubourg du Moustier devient une héroïne locale pour son rôle crucial dans la diffusion de la lettre pastorale de Monseigneur Théas, évêque de Montauban, en août 1942.

Face à la persécution des Juifs, elle n’hésite pas à enfourcher sa bicyclette et à parcourir plus de 100 kilomètres en une seule journée à travers le Tarn-et-Garonne, distribuant clandestinement la lettre de protestation de l’évêque contre les rafles. Cette lettre devait être lue dans toutes les églises du diocèse le dimanche suivant pour dénoncer les déportations.

Au péril de sa vie, elle traverse les communes du département, bravant les contrôles allemands, avec ces précieux documents cachés dans son sac postal. Son action a contribué à sauver de nombreuses vies en alertant la population et en permettant à certaines familles juives de se cacher à temps.

Pour son courage exemplaire, Marie-Rose Gineste a reçu de nombreuses distinctions : elle est nommée Juste parmi les Nations en 1985, reçoit la médaille des Justes de France, et est décorée de la Légion d’honneur (1993). Marie – Rose Gineste était modeste et discrète. Sur la fin de vie, elle prend une retraite bien méritée chez les sœurs de La Molle, Faubourg Lacapelle. Elle a pu consigner le témoignage de sa vie, publié dans la revue Arkheia. Elle s’éteint à Montauban le 28 août 2010, à l’âge de 99 ans. Elle est inhumée au cimetière de Fabas.

Sa mémoire est honorée à Montauban par :

Une pièce de théâtre « une bicyclette pour la liberté » mise en scène par François Henri Soulié a été joué au Théâtre municipal en 2010.

Une rue qui porte son nom, près du Lycée Théas, ainsi qu’une plaque commémorative se au bout de la rue Porte du Moustier (au niveau du giratoire). Son histoire est régulièrement racontée lors des visites guidées de la ville et dans les écoles montalbanaises, comme un exemple de courage civique et de résistance face à l’oppression.

En 2005, au mémorial de Yad Vashem, à Jérusalem, un olivier est planté qui rappelle la mémoire de Marie-Rose Gineste, artisan de paix et « Juste parmi les Nations ». La légendaire bicyclette qui transporta en août 1942 la lettre de Monseigneur Théas se trouve aussi dans le mémorial

Les Archives de Montauban conservent précieusement ses témoignages et documents, permettant aux nouvelles générations de découvrir cette figure locale de la Résistance qui, avec sa simple bicyclette et un courage extraordinaire, a marqué l’histoire de notre ville.

JANINE GARRISSON

Historienne française de renommée internationale, spécialiste de l’histoire du protestantisme et particulièrement attachée à Montauban. Née à Montauban dans une famille protestante, elle a choisi d’écrire l’histoire des protestants de France, des guerres de Religion jusqu’à la Révocation de l’édit de Nantes. Une œuvre conçue comme un engagement et un combat.

Professeure d’histoire moderne à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, elle a profondément marqué l’historiographie du protestantisme français. Son lien avec Montauban est particulièrement significatif car la ville fut l’un des bastions du protestantisme en France, une histoire qu’elle a minutieusement étudiée et documentée.

Parmi ses ouvrages majeurs qui traitent de l’histoire montalbanaise, on trouve « Les Protestants au XVIe siècle » et « L’Edit de Nantes et sa révocation », qui font référence aux événements ayant profondément marqué l’histoire de Montauban.

Elle a longtemps été membre active de l’Académie de Montauban, contribuant ainsi à la vie intellectuelle de la cité. Son travail d’historienne a permis de mettre en lumière le riche passé protestant de Montauban et son importance dans l’histoire religieuse française.

À travers ses recherches, ses publications et ses conférences, Janine Garrisson a contribué à faire connaître l’histoire de Montauban bien au-delà des frontières régionales. Son expertise sur le protestantisme méridional a fait d’elle une référence incontournable pour comprendre l’histoire religieuse de Montauban et de sa région.

CAROLINE AIGLE

Née à Montauban le 12 septembre 1974, où son père médecin militaire était en poste au 17e RGP. Caroline Aigle effectue sa scolarité dans des lycées militaires avant d’intégrer l’école Polytechnique. En 1997, elle s’engage dans l’armée de l’Air et intègre l’École de l’air de Salon-de-Provence. Brevetée pilote de chasse le 28 mai 1999, elle est affectée sur la Base aérienne 102 de Dijon, à l’escadron de chasse 2/2 « Côte-d’Or », dont elle commande l’escadrille SPA 57 Mouette en 2005.

Première femme brevetée pilote de chasse dans l’armée de l’Air, mère de famille et sportive de haut niveau, la polytechnicienne souhaitait devenir spationaute.

Sa courte vie fut à la hauteur de son rêve. Caroline Aigle décédée en 2007 à l’âge de 32 ans des suites d’un cancer foudroyant.

Aujourd’hui, le giratoire d’entrée de ville au nord de la cité porte le nom du commandant Caroline Aigle, un hélicoptère Gazelle ornant ce rond-point. Ce carrefour fut inauguré en octobre 2009 en présence des plus hautes autorités militaires (armée de l’air et armée de terre) et de la mère de Caroline Aigle.

UN PATRIMOINE QUI LEUR REND HOMMAGE

Dès la première moitié du 18 e siècle, l’élite montalbanaise réclame la création d’une salle de spectacle pour la population. En réponse à ce désir, les représentants de l’administration royale et de la municipalité s’emploient à doter la ville de cet équipement prestigieux. À cette époque, les salles de spectacles sont louées par les directeurs de troupes. Montauban, Agen, et Cahors ne forment qu’un seul arrondissement théâtral exploité par le même directeur.

Entre 1830 et 1914, de nombreuses villes de province reconstruisent leur théâtre. Devant le succès des divertissements proposés par celui de Montauban, des travaux d’agrandissement et d’embellissement deviennent indispensables.

L’ultime étape du réaménagement du quartier réside dans le changement d’orientation de l’entrée du théâtre vers la place Lefranc de Pompignan et, par conséquent, l’édification d’une façade flambant neuve.

À l’occasion de l’ouverture de la saison théâtrale 2006-2007, le théâtre municipal est rebaptisé théâtre Olympe de Gouges sous l’impulsion de Brigitte Barèges, Maire de Montauban. Un hommage est ainsi rendu à cette Montalbanaise d’exception, femme de lettres et humaniste. Mais celle qui fut l’une des grandes figures féminines de la Révolution Française est d’abord une dramaturge prolifique, autrice d’une quarantaine de pièces. Passion précoce, le théâtre est son moyen d’expression privilégié.

Une enfance Montalbanaise

Future Olympe, Marie vient au monde le 7 mai 1748 dans une famille de commerçants installée près de la grand’place. Elle serait vraisemblablement la fille naturelle de Jean-Jacques Lefranc de Pompignan. Ce haut magistrat et brillant homme de lettres, joue un rôle de 1er plan dans la vie culturelle montalbanaise. Fondateur en 1730 de l’Académie, il participe probablement à l’élan qui conduit à la création du théâtre de la ville. Ce lieu de spectacles et de divertissements est alors des plus fréquentés et connait, partout en France, un véritable âge d’or. Marie a 14 ans lorsque la nouvelle salle ouvre ses portes, sa vocation y est certainement née ! C’est là également que l’auteur montalbanais Mary-Lafon, rapportant les souvenirs de sa grand-mère, situe la rencontre de la jeune fille et de son époux dans une version probablement romancée.

Marie devient Olympe

En 1768, lorsque Marie, jeune veuve, prend le nom d’Olympe et part s’installer à Paris, c’est tout naturellement le milieu des auteurs et des comédiens qu’elle fréquente. Elle travaille sans répit et déclare : « l’activité de dix secrétaires ne suffirait pas à la fécondité de mon imagination ». Au début des années 1780, elle monte une troupe se produisant sur des scènes privées pour échapper à la censure que son audace provoque. Pour elle, il s’agit avant tout d’exprimer ses convictions, de défendre les causes qui lui tiennent à cœur, en particulier la condition des femmes. Son action intervient dans une époque, celle des Lumières, qui leur est relativement favorable. Scientifiques comme Mme Lavoisier, romancières comme Mme de Staël, peintres membres de l’Académie royale comme Mme Vigée-Lebrun, quelques-unes parviennent à s’imposer dans des domaines jusque-là exclusivement réservés aux hommes, refusant les limites que la société a toujours tenté de leur imposer.

Pamphlets et brochures politiques

En 1791, Olympe de Gouges rédige sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne qu’elle offre à la reine Marie-Antoinette. S’engageant avec enthousiasme dans la Révolution, Olympe propose quantité de réformes sociales et sociétales « je donne 100 projets, on les reçoit, mais je suis femme, on n’en tient pas compte » écrit-elle. Profondément tolérante et pacifiste elle s’insurge contre la violence et le fanatisme de la Terreur, s’en prenant directement à Marat et Robespierre. Finalement arrêtée et condamnée à mort, elle monte sur l’échafaud et meurt guillotinée le 3 novembre 1793.

Depuis 2006, tous les deux ans au mois de mars, la ville de Montauban organise les Journées Olympe de Gouges. Cet évènement encourage des créations artistiques qui mettent en lumière les droits et les libertés des femmes.

Une galerie d'art au féminin à ciel ouvert

De la sculpture traditionnelle au street art contemporain, Montauban se révèle comme un musée vivant où l’art au féminin s’exprime sous toutes ses formes.

Chaque œuvre est un témoignage de la place essentielle des femmes dans l’histoire et la culture montalbanaises.

Montauban vous offre un parcours artistique unique où se côtoient harmonieusement patrimoine séculaire et créations urbaines modernes, faisant la part belle aux femmes, qu’elles soient artistes ou sources d’inspiration.

Au détour des places historiques, des statues majestueuses honorent nos figures féminines emblématiques, à l’image d’Olympe de Gouges qui veille sur sa ville natale. Dans les rues du centre ancien, les murs s’animent de fresques colorées où des artistes féminines contemporaines expriment leur vision du monde. Ces graffeuses talentueuses enrichissent notre paysage urbain de leurs créations audacieuses, apportant une touche de modernité qui dialogue avec l’architecture traditionnelle.

L’art urbain montalbanais célèbre la femme sous toutes ses facettes : des portraits géants ornent nos façades, des graffs poétiques racontent des histoires au féminin, tandis que les sculptures traditionnelles en bronze ou en pierre perpétuent la mémoire de nos héroïnes locales. Cette diversité artistique témoigne de l’évolution constante de notre ville et de sa capacité à marier harmonieusement histoire et création contemporaine.

Partez à la découverte de ce parcours artistique unique où sculptures classiques et street art se répondent, créant un dialogue fascinant entre les époques. Des œuvres historiques aux créations urbaines les plus récentes, laissez-vous surprendre par cette galerie à ciel ouvert qui célèbre le talent et l’engagement des femmes d’hier et d’aujourd’hui.

Zoom sur Penelope de Bourdelle

Au pied de l’Ancien Collège, une femme pose son regard rêveur sur les passants ; c’est Pénélope d’Antoine Bourdelle, Cette sculpture, fondue en bronze, incarne l’une des figures féminines les plus emblématiques de la mythologie grecque.

Créée entre 1906-1912, par l’artiste montalbanais, cette représentation de l’épouse fidèle d’Ulysse traduit toute la force du caractère féminin. Pénélope y est saisie dans une pose méditative, le corps légèrement incliné, évoquant les vingt années d’attente de son époux parti pour la guerre de Troie. La tension du corps, la position des mains et l’expression du visage reflètent à la fois la mélancolie et la détermination.

Bourdelle sublime dans cette œuvre les qualités traditionnellement associées à son modèle : la fidélité, la patience et l’intelligence. Pénélope, qui selon la légende tissait le jour et défaisait son ouvrage la nuit pour repousser ses prétendants, devient sous le ciseau du sculpteur le symbole de la résistance féminine et de la force tranquille.

La présence de cette sculpture dans l’espace public montalbanais prend une résonance particulière : elle rappelle non seulement le génie d’un enfant du pays, mais célèbre aussi la force de caractère des femmes, leur capacité de résilience et leur détermination. L’œuvre dialogue ainsi parfaitement avec notre histoire locale, où les figures féminines ont souvent fait preuve d’une remarquable force de caractère.

Zoom sur la vague :Un hommage monumental à Camille Claudel

Sur l’allée de l’Empereur, une figure féminine monumentale de bronze s’élève sur son socle de lave volcanique. Cette œuvre magistrale de Patrick Berthaud, installée en 2019, rend un vibrant hommage à l’artiste Camille Claudel, créant un dialogue émouvant entre l’histoire de l’art et la création contemporaine.

Culminant à 2,60 mètres de hauteur, la sculpture représente Camille Claudel vêtue d’une ample robe de sculpteur, son corps semblant fusionner avec une vague dans un mouvement saisissant. Cette composition fait directement écho à l’une des œuvres majeures de Claudel, « La Vague » ou « Les Baigneuses » (1897-1903), tout en évoquant le destin tumultueux de l’artiste.

L’installation de cette œuvre à Montauban prend une résonance particulière : elle rappelle la rencontre historique entre Bourdelle et la jeune sculptrice dans l’atelier de Rodin en 1893, une rencontre qui marqua profondément l’artiste montalbanais. Ce dernier lui consacra d’ailleurs un poème émouvant en 1926, témoignant de l’impact durable de cette relation artistique.

La posture de la figure, en déséquilibre entre chute et élévation, traduit magistralement la dualité du parcours de Camille Claudel : la force de son génie créatif et la fragilité de son destin. Cette tension dramatique incarnée dans le bronze fait écho au destin tragique de cette artiste exceptionnelle, dont l’œuvre ne fut pleinement reconnue qu’à partir des années 1970.

Dans la cité d’Olympe de Gouges, cette sculpture prend une dimension symbolique supplémentaire. Elle célèbre non seulement une grande artiste, mais rappelle aussi le combat des femmes pour la reconnaissance de leur talent dans un monde artistique longtemps dominé par les hommes. Patrick Berthaud, par cette création contemporaine, contribue ainsi à la nécessaire mise en lumière de ces figures féminines essentielles de l’histoire de l’art.

Zoom sur Emilie Prouchet-Dalla Costa :Les flèches d'Heracles

Émilie Prouchet-Dalla Costa est une artiste sculptrice contemporaine qui marque le paysage urbain de Montauban avec son œuvre monumental de plus de 4.50m de haut : LES FLÉCHES D’HÉRACLÈS.

Cette artiste, installée dans le Tarn-et-Garonne, travaille principalement le métal, créant des sculptures aux lignes épurées qui jouent avec la lumière et l’espace. Sa signature artistique se caractérise par l’utilisation de l’acier Corten, un matériau qui développe une patine naturelle orangée au fil du temps, s’intégrant harmonieusement dans l’environnement urbain.

Ses œuvres, qui allient monumentalité et délicatesse, sont présentes dans plusieurs villes de la région Occitanie. À Montauban, sa création participe à l’embellissement de l’espace public et au dialogue entre art contemporain et patrimoine historique.

À travers ses sculptures, Émilie Prouchet-Dalla Costa exprime une vision moderne de la féminité, mêlant force et grâce, tout en s’inscrivant dans la tradition de la grande sculpture monumentale.

Zoom sur Miss Tic :Hommage aux femmes

En 2009, dans le cadre de l’exposition « Ingres et les Modernes » au musée Ingres Bourdelle de Montauban, l’artiste Miss Tic crée une œuvre marquante qui dialogue avec l’héritage d’Ingres tout en portant un message féministe puissant. Pionnière de l’art urbain depuis les années 80, Miss Tic est l’une des premières femmes à s’être imposée dans cet univers majoritairement masculin.

Son œuvre se distingue comme un puissant symbole de la lutte pour l’égalité et la représentation des femmes dans l’art. Son intervention à Montauban, réalisée au pochoir et à l’aérosol, réinterprète deux œuvres emblématiques d’Ingres : « L’Odalisque à l’Esclave » et « La Baigneuse de Valpinçon ». À travers cette création, l’artiste questionne avec pertinence la représentation traditionnelle des femmes dans l’art, notamment à travers des phrases incisives comme « Libertine sans liberté » et « Elles ont bon dos / Femmes Passives, Femmes Faciles… ».

Son travail, oscillant entre défense des libertés et provocation poétique, fait d’elle une figure emblématique qui inspire et interpelle. Cette intervention s’inscrit dans la tradition de Miss Tic qui, depuis ses débuts dans les rues parisiennes, place la figure féminine au cœur de son travail, accompagnée de textes percutants qui remettent en question les stéréotypes de genre. Son œuvre à Montauban témoigne non seulement de sa capacité à dialoguer avec l’histoire de l’art, mais affirme également le rôle essentiel des femmes dans le paysage artistique contemporain.

Zoom sur MOG :La nouvelle vague

MOG est une artiste urbaine basée à Pau dont le travail se distingue par une approche unique centrée sur l’identité féminine. Sa démarche artistique se caractérise par la représentation de personnages historiques féminins, qu’elle peint dans un style à la fois classique et contemporain.

La signature artistique de MOG réside dans sa technique particulière : elle crée des portraits où le regard occupe une place centrale, souligné par un calque contrasté au niveau des yeux. Cette technique distinctive, comme un coup de fluorescent, est conçue pour capter l’attention du spectateur et provoquer une interaction, un dialogue silencieux entre l’œuvre et celui qui la regarde.

Dans ses créations, elle explore la notion de Temps et de Sentiment, cherchant à rendre ses messages accessibles au plus grand nombre. Son processus créatif est collaboratif : elle choisit ses sujets en concertation avec les commanditaires de ses projets, avant de les placer dans des environnements colorés qui leur donnent une nouvelle dimension.

A Montauban, presque deux décennies se sont écoulées depuis l’exposition évènement « Ingres et les modernes ». En pleine ascension du phénomène Street Art, auquel s’ajoutent l’émergence d’un mouvement de reconquête des centres-villes mais aussi des démarches militantes, les œuvres urbaines se multiplient. La ville et ses figures illustres ne cessent d’être une source d’inspiration pour les artistes d’aujourd’hui.

En 2021, l’artiste urbaine MOG réinterprète avec audace « La Source » d’Ingres à travers une fresque monumentale de 15 mètres de hauteur. Cette œuvre impressionnante, intitulée « ONE GRRR… », se distingue par ses couleurs vives sur un fond bleu profond et pourpre.

Dans sa réinterprétation contemporaine, MOG apporte une modification significative au personnage féminin : là où Ingres représentait une jeune fille nue, l’artiste fait le choix de la vêtir d’une culotte de maillot de bain à motif vichy. Ce choix artistique n’est pas anodin : il ouvre un dialogue sur la représentation du corps féminin dans l’espace public et questionne les normes sociales. En faisant référence au mouvement « topless » des années 1960, MOG interroge avec finesse la notion de liberté des femmes et leur droit à disposer de leur corps.

La force de cette œuvre réside dans sa capacité à aborder un sujet complexe – l’exposition du corps féminin dans l’espace public – tout en préservant l’essence et la liberté du personnage originel. À travers cette création, MOG contribue au débat sur la place des femmes dans l’art et la société, tout en affirmant sa propre vision d’artiste contemporaine.

Zoom sur CMJ "feat" Tigr :Hommage aux Montalbanaises

Réalisée en 2018 à l’occasion des Journées Olympe de Gouges, cette fresque collective rend un vibrant hommage aux femmes remarquables qui ont marqué l’histoire de Montauban. Cette œuvre unique est le fruit d’une collaboration entre le Conseil Municipal des Jeunes et l’artiste TIGR, qui en a assuré la direction artistique.

Le projet prend une dimension pédagogique particulière : avant de réaliser les portraits à l’aérosol, les jeunes ont découvert les parcours inspirants de ces Montalbanaises d’exception. La fresque réunit ainsi Olympe de Gouges, pionnière des droits des femmes, aux côtés de figures contemporaines : Brigitte Deydier, championne du monde de judo, Caroline Aigle, première femme pilote de chasse française, et Janine Garrisson, historienne renommée.

Cette œuvre symbolise non seulement la transmission entre générations, mais aussi l’importance de mettre en lumière ces femmes qui ont ouvert la voie dans leurs domaines respectifs, qu’il s’agisse du sport, de l’armée, ou du monde intellectuel.

Pour approfondir les sujets

Le CIAP* (*Centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine), vous propose des brochures pour vous permettre d’en apprendre plus et d’approfondir vos connaissances sur toutes ses œuvres.

LES TALENTS D’AUJOURD’HUI

Zoom sur Margot Déco RétroUne Étoile du Vintage et de la Créativité

Dans le cadre des journées internationales des droits de la femme, nous souhaitons mettre en lumière des talents d’aujourd’hui, et Margot Déco Rétro est un exemple parfait de l’esprit entrepreneurial féminin. Margot, passionnée par l’univers du vintage, a su créer un concept store unique qui allie mode, décoration et accessoires avec une touche colorée et originale.

En poussant la porte de Margot Déco Rétro, vous entrez dans un monde où le passé rencontre le présent. Margot propose une sélection soigneusement choisie de vaisselle vintage et d’accessoires déco de marques contemporaines qu’elle affectionne tout particulièrement. Que vous soyez à la recherche d’une tenue originale pour une soirée, d’un cadeau funky ou d’éléments pour embellir votre intérieur, vous trouverez votre bonheur dans cet espace chaleureux et accueillant.

Margot ne se contente pas de vendre des produits ; elle offre également des conseils stylistiques personnalisés pour vous aider à exprimer votre propre style. Son expertise et sa passion pour le vintage font de chaque visite une expérience unique et inspirante.

Pour découvrir cet univers fascinant et soutenir une femme entrepreneuse qui valorise le savoir-faire et la créativité, n’hésitez pas à visiter son site Margot Déco Rétro.

Zoom sur MarineHerboriste et Naturopathe, Rue d'Auriol

Marine, une herboriste et naturopathe passionnée, installée au cœur de notre ville, rue d’Auriol.

Marine a su réinventer l’herboristerie en créant une véritable boutique de bien-être dédiée à la santé naturelle. Grâce à son expertise, elle vous accompagne vers une hygiène de vie saine et équilibrée. Dans sa boutique, vous trouverez une sélection de produits soigneusement choisis, dont 90% proviennent de la région Occitanie. Cela témoigne de son engagement envers des pratiques durables et locales.

Que vous soyez à la recherche de conseils en naturopathie ou de produits naturels pour prendre soin de vous au quotidien, Marine est là pour vous guider avec bienveillance et professionnalisme. Sa passion pour le bien-être et son désir d’aider les autres font d’elle une figure inspirante de notre communauté.

Venez découvrir son univers et laissez-vous séduire par les bienfaits de la nature, tout en soutenant une entrepreneuse locale qui incarne les valeurs de solidarité et d’engagement.

Zoom sur les Sœurs de la Ferme du RamierHéritage Familial et Savoir-Faire Exceptionnels

Édith et Hélène, les deux sœurs de la Ferme du Ramier. Éleveurs laitiers depuis quatre générations, elles perpétuent avec passion un savoir-faire ancestral qui fait la renommée de leur région.

Située à Montauban, la Ferme du Ramier est bien plus qu’une simple exploitation agricole. C’est un lieu où tradition et innovation se rencontrent. Édith et Hélène se consacrent à la production de fromages 100% Made in Montauban, offrant ainsi des produits de qualité qui ravissent les papilles des gourmets. Leur engagement envers l’agriculture durable et le respect des animaux est au cœur de leur démarche.

En plus de leur activité de production, les sœurs proposent toute l’année des visites de la ferme, qu’elles soient libres ou guidées. Ces visites sont l’occasion pour le public de découvrir les coulisses de leur métier, d’apprendre sur l’élevage laitier et de participer à de nombreuses animations. C’est une belle manière de partager leur passion et de sensibiliser les visiteurs à l’importance de l’agriculture locale.

Édith et Hélène incarnent la force et la détermination des femmes dans le secteur agricole. Leur histoire est un exemple inspirant de réussite et de résilience, et elles continuent de porter haut les valeurs de leur famille tout en contribuant à la vitalité de leur région.

Zoom sur PaulineUne Passion pour les Fleurs et la Nature

Pauline, la fondatrice de la Ferme Florale Lunaria. Située à Montauban, Lunaria est bien plus qu’une simple exploitation agricole ; c’est un havre de paix dédié à la culture de fleurs locales et à la préservation de la biodiversité.

Pauline a toujours eu une passion pour la nature et les plantes. Elle a décidé de se lancer dans l’agriculture florale pour promouvoir des pratiques durables et respectueuses de l’environnement. À Lunaria, elle cultive une variété de fleurs, toutes soigneusement sélectionnées pour leur beauté et leur capacité à s’épanouir dans le respect des cycles naturels. Son approche écoresponsable lui permet de proposer des fleurs de saison, sans pesticides ni produits chimiques.

Pauline incarne l’esprit d’innovation et de passion qui caractérise les femmes dans le secteur agricole. Son travail à Lunaria est un exemple inspirant de la manière dont l’agriculture peut être à la fois un métier et un moyen de contribuer à la préservation de notre environnement.

Retrouvez ses fleurs sur le marché du samedi à Montauban de Mars à Novembre.

Zoom sur MélieUne Voix qui Fait Vibrer la Ville

Mélie, la crieuse de Montauban, qui incarne avec passion et énergie l’animation incontournable de la Maison du Crieur. Chaque samedi à 11h44, elle prend place au cœur de la ville pour partager des nouvelles, des événements et des histoires locales, tout en créant un lien unique avec les habitants et les visiteurs.

Mélie, de son nom complet Mélie Wuerz, est bien plus qu’une simple crieuse. Elle est une véritable ambassadrice de la culture et de la vie montalbanaise. Sa voix résonne dans les rues, apportant une touche de convivialité et d’authenticité à la ville. Avec son enthousiasme contagieux, elle sait captiver son public, qu’il s’agisse de passants curieux ou de fidèles habitués.

La Maison du Crieur, où Mélie exerce son art, est un lieu emblématique de Montauban. C’est un espace dédié à la culture et à l’animation, où les traditions se mêlent à la modernité. La criée de 11h44 est devenue un rendez-vous incontournable pour ceux qui souhaitent découvrir la ville sous un autre angle, tout en profitant d’un moment de partage et de bonne humeur.

Mélie est également une femme engagée, son amour pour cette ville est palpable, et elle n’hésite pas à transmettre sa passion à travers ses interventions.

En mettant en lumière Mélie et son rôle de crieuse, nous célébrons non seulement son talent, mais aussi la place des femmes dans la culture et l’animation de notre ville. Sa voix est un symbole de dynamisme et de créativité, et elle contribue à faire de Montauban un lieu vivant et accueillant.

Vous souhaitez rencontrer Mélie, rendez-vous samedi prochain à 11h44 à la Maison du Crieur !

ACTRICES DU DEVELOPPEMENT LOCAL

L’entrepreneuriat féminin est soutenu activement par la Communauté d’Agglomération avec les leaders de l’économie, événement qui valorise les entreprises, les entrepreneurs et les artisans parmi les plus dynamiques de l’agglomération. Ils témoignent de parcours humains qui ont conduit ces femmes et ces hommes vers la réussite.

Les Leaders de l’économie : C’est une soirée pour valoriser le dynamisme des entreprises installées sur le Grand Montauban.

C’est aussi une occasion rare de rassembler les forces vives de notre territoire et de profiter d’échanges d’expériences entrepreneuriales, notamment avec des invités de marque !

Pendant la soirée, 5 belles entreprises du territoire sont mises en lumière par l’intermédiaire de cinq prix. Ils viennent récompenser le développement et les performances, locales ou internationales, de ces entreprises installées sur le territoire de l’agglomération. Leur dynamisme et leurs histoires en font des entreprises exemplaires qui font rayonner le Grand Montauban au-delà de ses frontières.

Cette année parmi les lauréats deux entrepreneuses ont été mis à l’honneur :

Trophée Initiative locale :Sweet Délices

Carole Bertrand a fondé Sweet Délices à Montauban en 2016. Un concept original, proposant à la fois la confection de gâteaux sur commande, la vente d’accessoires de pâtisserie et des ateliers pour mettre la main à la pâte.

Forte de son succès, elle crée en 2020 avec son mari Cyril, Sweet Délices Développement et intègre la pépinière d’entreprises du Grand Montauban pour accompagner sa croissance.

Depuis, 9 franchises ont vu le jour en France métropolitaine et dans les DOM-TOM, comme à Agen, Albi, Caen, Dijon, en Martinique…

Trophée commerce centre-ville :Les P'tits biscuits

C’est aux Antilles que Vanessa Séguy se découvre une passion pour la peinture sur faïence et décide d’en faire son métier. À son retour dans l’Hexagone, elle se forme auprès d’une professionnelle titrée Meilleur Ouvrier de France, puis tisse des partenariats avec des restaurants locaux, avec lesquels elle organise des goûters et petits-déjeuners créatifs.

En 2024, elle décide de sauter le pas et ouvre à Montauban le premier café céramique de Tarn-et-Garonne. Tout en créant et en échangeant, on peut déguster des gourmandises, jus de fruits et boissons chaudes à base de produits bio et artisanaux.

D’autres femmes ont du talent :
Zoom sur Valérie Pons

L’Excellence Culinaire au Féminin :

Dans le paysage gastronomique montalbanais, Valérie Pons s’impose comme une figure incontournable. Avec ses restaurants et son service traiteur, cette chef passionnée incarne parfaitement le dynamisme entrepreneurial féminin de notre territoire.

Un Parcours Guidé par l’Excellence :

Maître Restaurateur engagée, Valérie Pons a construit sa réputation sur des valeurs fortes : l’authenticité des saveurs, le respect des produits et l’engagement local. Sa cuisine célèbre les producteurs du terroir à travers une sélection minutieuse d’ingrédients locaux et de saison. Cette démarche responsable, privilégiant les circuits courts, témoigne de sa vision moderne de la gastronomie.

Une Ambassadrice de la Gastronomie Française :

Sous l’égide de l’Union des métiers des industries de l’hôtellerie (UMIH) dont elle est vice-présidente, la Montalbanaise a pris la présidence de la branche des traiteurs au plan national pour défendre une profession méconnue.

Cette nomination comme ambassadrice des traiteurs de l’Hexagone couronne un parcours d’excellence. Ce titre prestigieux reconnaît non seulement son savoir-faire exceptionnel, mais aussi son rôle actif dans la promotion des métiers de bouche. À travers son expertise, elle contribue au rayonnement de la gastronomie française et inspire une nouvelle génération de professionnels.

Une Entrepreneure Engagée :

Son restaurant et son service traiteur ne sont que la partie visible d’un engagement plus large dans la vie économique locale. Valérie Pons participe activement au dynamisme de notre territoire, démontrant qu’excellence professionnelle et ancrage local peuvent parfaitement s’harmoniser.

Valérie Pons incarne la réussite au féminin dans un secteur traditionnellement masculin. Son parcours exemplaire inspire et ouvre la voie à d’autres femmes désireuses d’entreprendre dans le domaine de la gastronomie.

N’attendez plus pour découvrir son restaurant :

Zoom sur Fanny Villaret

Une Histoire de Famille et de Passion :

À Port Canal, Fanny Villaret insuffle une âme particulière au Logis du Port, un lieu qui incarne parfaitement sa vision de l’hospitalité. Héritière d’une double tradition familiale – petite-fille d’agriculteurs et fille de restaurateurs – elle perpétue un art de vivre où la gastronomie devient vecteur de partage et de convivialité.

Une Vision Entrepreneuriale Humaniste :

L’approche de Fanny dépasse largement le cadre traditionnel de l’accueil. Son projet entrepreneurial s’enracine dans des valeurs profondes : l’authenticité, le respect des produits et la création de liens humains. Cette vision se concrétise au quotidien dans son établissement, où chaque détail est pensé pour créer une expérience chaleureuse et mémorable.

Un Lieu de Vie et de Partage :

Le Logis du Port reflète parfaitement l’Ikigaï de Fanny : réunir, réjouir et nourrir. Dans son petit espace restaurant /épicerie et hébergement, elle met en valeur les produits locaux, de saison, de seconde main créant un pont entre les producteurs du terroir et ses clients. Cette démarche s’inscrit dans une volonté de promouvoir une gastronomie responsable et conviviale.

Une Ambassadrice du Bien-Vivre :

Avec son sens de l’accueil naturel et son enthousiasme communicatif, Fanny incarne une nouvelle génération d’entrepreneuses qui réinventent l’art de recevoir. Elle contribue activement à faire de Montauban une destination où gastronomie, convivialité et tourisme se conjuguent au quotidien.

Son parcours illustre parfaitement comment passion, valeurs humaines et esprit d’entreprise peuvent se combiner pour créer un lieu unique, ancré dans son territoire et ouvert sur le monde.

Partez sans attendre à la rencontre de Fanny et Carlos ! On n’oublie pas Carlos ! car derrière chaque Grande Dame (femme ?) se cache toujours un Grand Homme…

Les Événements

Pour cette journée internationale, le Grand Montauban propose chaque année un programme d’exception.

Le temps fortLes Journées Olympe de Gouges

Depuis 2006, tous les deux ans au mois de mars, la ville de Montauban organise les Journées Olympe de Gouges. C’est l’occasion de mettre en lumière la prise de position capitale de l’auteure de la Déclaration des Droits de la femme et de la Citoyenne.

Grand rendez-vous éclectique et fédérateur, les Journées Olympe de Gouges explore la liberté sous de multiples facettes. À ce titre, aux côtés de la Ville, nombreux sont les associations, artistes et intervenants qui participent à l’enrichissement du programme. Car toutes et tous veulent faire vivre l’intelligence du cœur, pour oser la liberté, si chère à Olympe…

Soirée Spécialeà la Muse

Le cinéma La Muse à Bressols et le CIDFF82 s’associent pour une soirée culturelle exceptionnelle alliant théâtre et cinéma.

La soirée débute à 18h avec « La Robe », une pièce de théâtre gratuite par la Compagnie Les Désireuses. Inspirée de l’histoire vraie de Marguerite Sirvins, elle questionne l’émancipation féminine à travers le destin d’une femme internée dans les années 40. La représentation sera suivie d’un échange avec les artistes.

Après une pause restauration à 20h (sur réservation), la soirée se poursuit à 20h45 avec la projection du documentaire « KUSAMA : INFINITY » (tarif unique 5€). Le film retrace le parcours extraordinaire de Yayoi Kusama, devenue l’artiste femme la plus reconnue au monde malgré les obstacles du racisme, du sexisme et des préjugés sur la santé mentale.

"Ma Séraphine"au Théâtre Olympe de Gouges

Retrace le destin extraordinaire de Séraphine Louis, plus connue sous le nom de Séraphine de Senlis. Cette pièce de théâtre révèle l’histoire fascinante d’une femme de ménage qui, derrière son quotidien de domestique, cachait un talent artistique exceptionnel.

Le spectacle nous plonge dans un moment crucial de sa vie : alors que ses toiles décorent modestement les murs de la maison où elle travaille, sa rencontre fortuite avec Wilhelm Uhde, célèbre marchand d’art allemand, va bouleverser son destin. Ce dernier, stupéfait par la puissance de son travail, n’hésite pas à comparer ses œuvres à celles de Van Gogh.

Cette représentation théâtrale rend hommage à une artiste autodidacte longtemps restée dans l’ombre, illustrant parfaitement le combat des femmes pour la reconnaissance de leur talent artistique, au-delà des préjugés sociaux.

Un concert pop rock qui décoiffeà l’Acoustic Bar

Vous avez déjà pu apprécier la voix et le charisme de Lindsey, et le talent de PH à la basse pendant nos Jam sessions.
Retrouvez la pétillante anglaise avec son élégance, son espièglerie et sa générosité, le groove légendaire de PH, et découvrez Oliver the Mad Drummer, et les solos endiablés de Rob à la guitare.

En un mot : vous allez vous éclater sur la piste de danse de l’Acoustic ! Et vous comprendrez très très vite pourquoi nous aimons tant The After Eights. Save the date !

Un seule en scène féministe et passionnéà l'Espace V.O

Consentement, sororité, féminisme, « machistes fluides »: où en est-on aujourd’hui dans la liberté des femmes et surtout dans la libération de la parole des femmes, face à la montée des idéologies réactionnaires. Un sujet plus qu’actuel dans un dialogue constant avec son public.

Un spectacle moitié sciences-po, moitié psycho, moitié rigolo (ça fait 3 moitiés, encore une gonzesse qui devait être nulle en maths!). Et 100% féministe et passionné.

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