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Promenades et randonnées

du Grand Montauban
Empruntez l’une des 20 promenades et randonnées du Grand Montauban.
à Montauban

Nos incontournables

Entre vallons et coteaux, l’église de la Nativité mérite de s’y attarder !

Situé à la pointe sud de la commune de Montauban, un chemin assez long dans des paysages de vallons et coteaux. A partir de ce chemin, il est possible de rejoindre les communes de Corbarieu et de Saint-Nauphary. Sur presque 10 km avec une durée de 2h30, ce circuit des vallons du Fau offre des points de vue, des descentes dans les sous-bois, ruisseaux et lacs collinaires. Il faut être observateur et attentif, il n’est pas rare de croiser des chevreuils.

Infos pratiques:
  Montauban  Parcours de 9.8km
Dénivelé 139m    Durée 2h30

Le saviez-vous ?

Pour épater vos compagnons de marche

L’église dédiée à la Nativité de Notre Dame fut ruinée par les Calvinistes en 1561 et rebâtie en 1647 modestement, en terre battue pour une grande partie. Au milieu du XIXème siècle, le sol fut exhaussé, les murs surélevés, l’édifice agrandi par la construction de deux chapelles latérales, et l’allongement de la nef vers l’ouest avec la reconstruction de la façade et du clocher.

En 1954, cet intérieur est repensé par deux artistes issus de La Jeune École Toulousaine de 1950 : le maître-verrier Raymond Clercq-Roques et le peintre céramiste Pierre Saint-Paul. Ceux-ci expriment leurs talents en réalisant la grande fresque du choeur, les vitraux, les céramiques émaillées du chemin de croix et la mosaïque du baptistère. Ces oeuvres modernes, au sein d’une petite église de campagne, interpellent le visiteur. Inspirées par les plus grands mouvements de l’histoire de l’art du XXe siècle : Cubisme, Fauvisme, Abstraction, elles témoignent du renouveau de l’art sacré après la Seconde Guerre Mondiale.

Ce programme de décoration audacieux ne fut pas au goût de tous et entraina une polémique la même année que l’installation du Christ monumental de Zadkine (1954) dans l’église de Caylus. La partie inférieure de la fresque évoque le travail de l’homme sur la terre dont le labeur ouvre le chemin vers le ciel et la vie spirituelle. On y retrouve même quelques scènes de la vie locale. La partie supérieure nous entraîne dans une interprétation de la vie céleste à travers quelques tableaux de la vie de la Vierge. Au-dessus de cette fresque, une figure géométrique complexe pourrait symboliser la nuée dans laquelle Dieu s’adresse aux hommes.

Histoire insolites des églises de Léojac !

Un joli parcours au petit dénivelé avec une majorité de chemin boisé. Deuxième plus long itinéraire du Grand Montauban par sa longueur, ce circuit offre une balade d’une demi-journée. Il traverse des paysages variés de plaines et de coteaux. Quelques points de vue sur la vallée du Tarn et les coteaux du Quercy s’offriront en cours de chemin.

Infos pratiques:
  Montauban    Parcours de 12.1km
  Dénivelé 90m    Durée 2h30

Le saviez-vous ?

Pour épater vos compagnons de marche

Lorsqu’on circule sur la D70 à hauteur des Farguettes, à la limite du territoire de la commune de Montauban, on est immanquablement interpellé par une haute structure qui s’impose au milieu des herbes hautes. Ce squelette de béton n’est autre que celui de l’église inachevé Sainte-Thérèse. A quelques mètres seulement, on découvre un autre édifice religieux, aux dimensions bien plus modestes : l’église de Léojac, dédiée à Saint-Symphorien, dont l’histoire est intimement liée à celle de son imposante voisine. Particularité, ces deux églises de Léojac sont sur le territoire de la commune de Montauban.

De la petite à la grande église :
La petite église de Léojac, dédiée au jeune martyr Saint-Symphorien, était déjà mentionnée en 1215. En 1561, elle est détruite par les Calvinistes avant d’être restaurée au XVIIe siècle. Plusieurs projets de délocalisations vont être évoqués au fil des années avant d’être abandonnés. En juillet 1927, l’abbé Garibaud y est affecté. Il ambitionne à son tour la construction d’une nouvelle église et met tout en œuvre pour parvenir à ses fins, mobilisant les paroissiens. En 1931, il trace lui-même, à la charrue, le contour de la future basilique sur un terrain privé qui ne sera acquis par le diocèse que des années plus tard.

Un projet inachevé :
En 1936, l’évêque de Montauban, Monseigneur Durand, provoque un concours d’architectes pour l’édification du bâtiment et c’est le Montalbanais Pierre Moure qui est retenu. L’abbé Garibaud mobilise alors physiquement et financièrement les paroissiens pour trouver l’argent nécessaire et démarrer les travaux de l’église dont les dimensions sont impressionnantes pour une paroisse de
campagne.
Pourtant, rapidement, les fonds viennent à manquer et l’abbé innove pour trouver de l’argent : envoi de lettres dans toutes les paroisses de France, vente de produits dérivés… Mais cela ne suffira pas. Les travaux cesseront en août 1938. La Seconde Guerre mondiale mettra un terme définitif aux collectes et le projet sera abandonné à la Libération.
La végétation avait envahi la structure qui présentait des signes de dégradation importants. Des clôtures, parsemées de panneaux « danger », été installés autour de la propriété. Le diocèse de Montauban, qui n’avait pas la capacité financière de consolider l’édifice, à désormais trouver un nouvel acquéreur.
Quant à la petite église de Léojac, elle a dernièrement subi une réfection au niveau de la toiture et la Ville de Montauban a programmé des travaux intérieurs. L‘église est à ce jour fermée au public.

à Lacourt Saint Pierre

Nos incontournables

Le canal de Montech et ses maisons éclusières, un canal pas comme les autres !

Sur cet itinéraire facile en boucle, nous traversons la campagne de ce village de Lacourt Saint Pierre par les champs, les bois, les vergers et vignobles. Sur la dernière partie de ce sentier, vous empruntez les chemins de halage du canal de Montech où vous rencontrerez des cèdres centenaires.

Infos pratiques:
  Lacourt Saint Pierre    Parcours de 5.7km
  Dénivelé 34m    Durée 1h30

Le saviez-vous ?

Pour épater vos compagnons de marche

« Le canal de l’embranchement » ou « canal de Montech » relie Montauban à Montech. Le canal de l’embranchement, est un canal pittoresque, sauvage et souvent identifié au canal du midi.
Créé pour que les bateaux de marchandises qui naviguaient sur le canal latéral à la Garonne puissent rejoindre Montauban. Le canal de l’embranchement a été ouvert en 1844. Il fut fermé à la navigation en 1990 pour une complète rénovation. Pendant ce chantier, toutes les écluses ont été automatisées, puis il fut rouvert à la navigation en 2003.
Sur cette deuxième partie du parcours, vous rencontrez des écluses et maison éclusières.
Les maisons éclusières étaient autrefois le lieu de domicile des éclusiers. Ces derniers étaient chargés d’entretenir les bords de l’écluse, de participer au curage du canal lors des travaux d’enlèvement de la vase, de consigner tous les passages sur un carnet destiné à cet effet et d’assurer le passage des bateaux. Et oui, autrefois les écluses n’étaient pas automatiques, elles s’actionnaient avec une manivelle.
Au-dessus de la porte de chacune des maisons éclusières, un panneau bleu. Sur ce dernier, apparaît le nom de l’écluse ou l’on se trouve, ainsi que le nom et le nombre de kilomètre nous séparant de l’écluse amont et aval. La plupart du temps, le nom des écluses vient du lieu-dit ou elle se trouve. De forme rectangulaire, toutes les écluses de l’embranchement offrent une longueur de 30 m pour une largeur de 6 m, alors que celle du canal de Garonne font 40 m de longueur pour une largeur de 6 m.
A Lacourt Saint Pierre, vous retrouverez un port où vous pourrez manger sur l’aire de pique-nique à l’ombre des peupliers, vous détendre et vous offrir une visite du village.

à Lamothe Capdeville

Nos incontournables

Une manufacture royale au château de Lamothe !

Boucle sur les hauteurs de Lamothe Capdeville, à travers les vergers, les forêts et empruntant 80% de chemins. Une campagne vallonnée, où se mêlent cultures traditionnelles et espaces naturels riches en orchidées. Par beau temps, la vue sur les Pyrénées peut s’offrir à vous. Sur ce sentier de découverte, de nombreux panneaux d’interprétation vous donneront des indications sur les lectures de paysages agricoles, la faune et la flore.

Infos pratiques:
  Montauban  Parcours de 9.8km
  Dénivelé 139m    Durée 2h30

Le saviez-vous ?

Pour épater vos compagnons de marche

Le sol d’ardus est depuis l’Antiquité riche d’une matière première d’une plasticité extrêmement appréciée par la céramique.

En 1737, le Baron François Duval installe une faïencerie dans son domaine de Lamothe quelques années après avoir fait construire son château. Devenue manufacture royale en 1749, l’entreprise produisait des services de table armoriées et des pots à pharmacie. La faïence est une poterie de terre rouge recouverte d’une glaçure à base d’étain qui lui donne son aspect blanc et brillant, elle a connu un grand succès sur les tables du royaume au XVIIIème siècle.

Les pièces d’Ardus se caractérisent par leur décor bleu et blanc. Certaines de ces pièces sont d’ailleurs visibles au Musée Ingres Bourdelle.

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